Le numérisation (ou digitalisation, ou encore révolution numérique) a d’importantes conséquences sur le marché du travail. Des emplois sont supprimés ou délocalisés, d’autres sont créés. De nouvelles compétences deviennent indispensables, d’autres sont obsolètes (dépassées). Certaines technologies facilitent la vie des employé-e-s, d’autres les mettent sous pression. Les employeurs bénéficient de nouvelles méthodes pour surveiller et évaluer leur personnel. D’autres employeurs (les plateformes) tentent de se soustraire à leurs obligations en prétendant n’être que des intermédiaires entre client-e-s et prestataires de services. La numérisation peut aussi accentuer les inégalités, p. ex. lorsque les écoles professionnelles exigent que chaque élève se dote d’un ordinateur portable pour participer ou suivre les cours. Les syndicats s’engagent pour que ces transformations de notre économie ne se fassent pas au détriment des salarié-e-s et pour que personne ne soit laissé-e sur le carreau.