Les heures supplémentaires représentent le temps de travail fourni en plus de la durée du travail convenue, définie par le contrat de travail. Le travail supplémentaire, en revanche, est celui qui dépasse la durée maximale du travail définie par la loi. Les heures et le travail supplémentaires ne doivent pas être confondus. L’entreprise formatrice peut demander à ses apprenti-e-s de faire des heures supplémentaires. Toutefois, pour les moins de 18 ans, il existe certaines protections. La journée de travail des mineur-e-s (16-18 ans) ne doit en aucun cas dépasser les neuf heures, heures supplémentaires inclues. Et ces neuf heures ne peuvent pas être étalées sur plus de 12 heures dans une journée, pauses inclues. Si des cours de l’école professionnelle ont lieu les jours de travail, leur durée doit aussi être prise en compte dans les 9 heures. Les heures supplémentaires entraînent généralement une compensation équivalente en temps ou un supplément de salaire de 25 % au moins. Pour les apprenti-e-s, une compensation des heures supplémentaires en temps est souvent préférable compte tenu de salaires souvent faibles. Les conventions collectives de travail (CCT) prévoient parfois des indemnités salariales supérieures pour les heures supplémentaires, qui s’appliquent aussi aux apprenti-e-s. Dans quelques entreprises, les apprenti-e-s reçoivent un salaire, correspondant au salaire minimum, pour les heures supplémentaires, puisqu’elles ne font pas partie de la formation. Il n’est pas permis de te faire faire des heures supplémentaires en guise de punition. Si tu dois fréquemment accomplir des heures supplémentaires, parles-en à ton conseiller ou à ta conseillère en formation.